Bienvenue à Tampere
Samedi, nous étions trois joyeux lurons à nous balader dans la ville de Tampere. Située à 130km au sud-ouest de Jyväskylä, c'est la troisième ville du pays, ou deuxième selon les interprétations puisque Espoo est parfois considérée comme le quartier résidentiel d'Helsinki, elle est nettement plus appréciée du guide du routard que la pauvre Jyväskylä, relativement boudée.
Le meilleur moyen pour y aller reste le train. 11€ le trajet pour les étudiants, c'est en comparaison plus avantageux qu'en France. S'il y a quelque chose qui ne change pas de pays en pays, c'est bien les gares et leurs panneaux lumineux:
Notre train allait vers Turku. Nous avons été accueillis par des trains d'allure peu engageante il faut bien le dire, qui n'étaient pas sans rappeler des gares de fret industrielles en URSS...
Heureusement, même si nous n'avons pas réussi à le capturer en images, l'intérieur des trains est nettement plus attrayant. Lors du trajet retour, il était dans la même gamme qu'un TGV, voire en mieux. A l'aller, on revient à la Russie, mais dans le bon sens du terme, car les sièges marron, les tons bleus des coussins et des murs et les traditionnels porte-manteaux où l'on accroche les vêtements n'était pas sans évoquer l'Orient express. Les contrôleurs passent à chaque arrêt, impossible de les esquiver, mais si vous n'avez pas de billet, vous pouvez leur en acheter un. Ce n'est pas une bidouille, c'est parfaitement normal. Difficile de frauder, mais les amendes par négligence n'existent pas.
Enfin, nous sommes à Tampere. La gare arrive en plein centre-ville, c'est là que nous sommes restés, ce qui semble logique. La ville combine modernité et respect de son histoire industrielle. Dotée de nombreux musées (une douzaine au bas mot), l'un d'entre eux est dédié au travail ouvrier, un autre est carrément inclus dans un quartier de la ville façon début XXème siècle. Nous n'avons pas visité ces lieux car une journée c'est un peu court, mais il est tout à fait normal de voir ceci en plein milieu du centre:
Qui est d'ailleurs en bordure de lac:
Lac traversé par un pont en pierre bordé de statues qui sentiraient presque le communisme:
Mais on y voit aussi des bâtiments plus traditionnels, exemples au niveau de la place centrale:
Et de nombreuses boutiques plus ou moins grandes, je n'ai pas pris autant de photos que j'aurais aimé car ce n'est pas un réflexe pour moi... En voici une:
...Hein, quoi ?
:-) J'aime beaucoup ce concept de tatoueur caché sous une autre boutique. Je dirais presque que c'est UNDERGROUND. Dédicace à Zouzou.
Bref, pour finir sur notre périple: nous avons mangé au marché couvert, sous des halles.
Quelques restaurants, mais surtout de nombreux traiteurs et des endroits pour s'assoir. Pour 5€, on se retrouve avec une assiette copieuse qui inclut une des spécialités de Tampere: le Muttamakkara, un boudin noir au poivre, ma foi pas mauvais (pourtant, je suis censé ne pas aimer le boudin).
Et nous avons été visiter un musée. On s'est laissés tenter par le musée de l'espionnage:
Pour l'anecdote, on a eu un peu de mal à trouver, et quand on est arrivés, on a vu ça:
:-)
Malheureusement, il fallait payer 5€ pour avoir le droit de prendre des photos. On a passé notre tour. C'était un musée assez intéressant, surtout les premières pièces assez interactives (tester une encre invisible, un piratage d'e-mail, etc...), mais assez indigeste sur la fin: pour comprendre les objets exposés, il fallait lire le guide fourni à l'entrée, c'était parfois très long. Je suppose qu'il fallait acheter le livre à la sortie pour en profiter pleinement. Mais ça valait le détour. Si vous avez l'âme d'un James Bond, jetez-y un oeil...
Evidemment, il n'y avait pas de procédés purement contemporains d'espionnage (à part une petite partie "piratage informatique"), mais je suppose qu'ils n'allaient pas demander au Mossad de leur filer leurs astuces.
Pour finir, balade dans le centre-ville, et on va à l'hôtel. Oui parce qu'on avait réservé une chambre, mais je suis rentré samedi soir parce que je devais bosser. Je pense que certaines personnes ont du avoir un malaise en lisant cette phrase, mais c'est bien vrai. Pour une fois. La première.
Bref, l'hôtel, Omenahotelli: 65€ pour une chambre 4 personnes, on y rentre quand on veut avec un ingénieux système de codes (personne à l'accueil), autant dire qu'on s'attendait au confort Formule 1. Or, voici le contenu des chambres:
4 lits (confortables), TV multi-fonctions où on peut acheter des films, salle de bains avec sèche-serviette électrique et serviettes incluses, petit four, petit frigo, cafetière, café et thé... et d'autres choses. Vive la Finlande.
Le meilleur moyen pour y aller reste le train. 11€ le trajet pour les étudiants, c'est en comparaison plus avantageux qu'en France. S'il y a quelque chose qui ne change pas de pays en pays, c'est bien les gares et leurs panneaux lumineux:
Notre train allait vers Turku. Nous avons été accueillis par des trains d'allure peu engageante il faut bien le dire, qui n'étaient pas sans rappeler des gares de fret industrielles en URSS...
Heureusement, même si nous n'avons pas réussi à le capturer en images, l'intérieur des trains est nettement plus attrayant. Lors du trajet retour, il était dans la même gamme qu'un TGV, voire en mieux. A l'aller, on revient à la Russie, mais dans le bon sens du terme, car les sièges marron, les tons bleus des coussins et des murs et les traditionnels porte-manteaux où l'on accroche les vêtements n'était pas sans évoquer l'Orient express. Les contrôleurs passent à chaque arrêt, impossible de les esquiver, mais si vous n'avez pas de billet, vous pouvez leur en acheter un. Ce n'est pas une bidouille, c'est parfaitement normal. Difficile de frauder, mais les amendes par négligence n'existent pas.
Enfin, nous sommes à Tampere. La gare arrive en plein centre-ville, c'est là que nous sommes restés, ce qui semble logique. La ville combine modernité et respect de son histoire industrielle. Dotée de nombreux musées (une douzaine au bas mot), l'un d'entre eux est dédié au travail ouvrier, un autre est carrément inclus dans un quartier de la ville façon début XXème siècle. Nous n'avons pas visité ces lieux car une journée c'est un peu court, mais il est tout à fait normal de voir ceci en plein milieu du centre:
Qui est d'ailleurs en bordure de lac:
Lac traversé par un pont en pierre bordé de statues qui sentiraient presque le communisme:
Mais on y voit aussi des bâtiments plus traditionnels, exemples au niveau de la place centrale:
Et de nombreuses boutiques plus ou moins grandes, je n'ai pas pris autant de photos que j'aurais aimé car ce n'est pas un réflexe pour moi... En voici une:
...Hein, quoi ?
:-) J'aime beaucoup ce concept de tatoueur caché sous une autre boutique. Je dirais presque que c'est UNDERGROUND. Dédicace à Zouzou.
Bref, pour finir sur notre périple: nous avons mangé au marché couvert, sous des halles.
Quelques restaurants, mais surtout de nombreux traiteurs et des endroits pour s'assoir. Pour 5€, on se retrouve avec une assiette copieuse qui inclut une des spécialités de Tampere: le Muttamakkara, un boudin noir au poivre, ma foi pas mauvais (pourtant, je suis censé ne pas aimer le boudin).
Et nous avons été visiter un musée. On s'est laissés tenter par le musée de l'espionnage:
Pour l'anecdote, on a eu un peu de mal à trouver, et quand on est arrivés, on a vu ça:
:-)
Malheureusement, il fallait payer 5€ pour avoir le droit de prendre des photos. On a passé notre tour. C'était un musée assez intéressant, surtout les premières pièces assez interactives (tester une encre invisible, un piratage d'e-mail, etc...), mais assez indigeste sur la fin: pour comprendre les objets exposés, il fallait lire le guide fourni à l'entrée, c'était parfois très long. Je suppose qu'il fallait acheter le livre à la sortie pour en profiter pleinement. Mais ça valait le détour. Si vous avez l'âme d'un James Bond, jetez-y un oeil...
Evidemment, il n'y avait pas de procédés purement contemporains d'espionnage (à part une petite partie "piratage informatique"), mais je suppose qu'ils n'allaient pas demander au Mossad de leur filer leurs astuces.
Pour finir, balade dans le centre-ville, et on va à l'hôtel. Oui parce qu'on avait réservé une chambre, mais je suis rentré samedi soir parce que je devais bosser. Je pense que certaines personnes ont du avoir un malaise en lisant cette phrase, mais c'est bien vrai. Pour une fois. La première.
Bref, l'hôtel, Omenahotelli: 65€ pour une chambre 4 personnes, on y rentre quand on veut avec un ingénieux système de codes (personne à l'accueil), autant dire qu'on s'attendait au confort Formule 1. Or, voici le contenu des chambres:
4 lits (confortables), TV multi-fonctions où on peut acheter des films, salle de bains avec sèche-serviette électrique et serviettes incluses, petit four, petit frigo, cafetière, café et thé... et d'autres choses. Vive la Finlande.